Pixels, le jeu de simulation agricole phare du Web3, entre dans une nouvelle ère avec son Chapitre 3 : Bountyfall. Plus qu’une simple mise à jour, cette extension embrasse pleinement la dimension communautaire et compétitive. Et cela en introduisant les Unions, de nouvelles ressources et des mécanismes de jeu stratégiques qui eu un temps plus d’un million de joueurs quotidiens (tombés à 20.000 aujourd’hui). Si vous êtes prêt à plonger dans une course endiablée pour restaurer l’équilibre de Terra Villa tout en cumulant des récompenses saisonnières, ce chapitre vous tend les bras. Cet article détaille le fonctionnement du mode Bountyfall, la philosophie des Unions, et la manière dont l’économie dynamique du jeu s’adapte pour perdurer.

Unions et Hearth : au cœur de la bataille
Le principal ajout de ce chapitre est sans conteste la création de trois Unions distinctes : les Wildgroves, Seedwrights, et Reapers. Chacune s’identifie par son propre style de jeu et sa ressource unique, les Yieldstones, indispensables pour renforcer le « Hearth » (coeur) de votre groupe. La mécanique est simple mais redoutablement efficace : vous devez collecter des Yieldstones — des ressources qui se gagnent en accomplissant des missions ou en les fabriquant sur vos terrains — et les déposer dans le Hearth de votre Union. Chaque Union a besoin d’un type bien précis de Yieldstones (Verdant pour Wildgroves, Flint pour Seedwrights, Hollow pour Reapers). Plus votre Hearth est alimenté, plus sa santé augmente, et la première Union dont le Hearth atteint 100% rafle la majorité du prize pool, rassemblant jusqu’à 70% des récompenses en PIXEL. Les gains seront donc probablement intéressant pour les joueurs les plus actifs.
Ce système favorise une implication collective puisque chaque joueur contribue à la progression globale de son Union. La compétition ne s’arrête pas là, car il est aussi possible de saboter les autres Unions en déposant des Yieldstones non correspondant à leurs besoins, ce qui affaiblit leur Hearth. Par conséquent, la défense via des offres spécifiques est cruciale pour protéger sa position. Ce mélange d’offensive et de défensive assure une dynamique riche et renouvelée, stimulée par des saisons s’achevant dès qu’un Hearth atteint son apogée. Le Hearth Hall remplace désormais l’ancienne Terra Villa HQ, centralisant la gestion et le suivi des activités de l’Union.
Stratégie et économie durable
Ce chapitre ne se contente pas d’ajouter un simple mode de jeu compétitif, il réfléchit aussi en profondeur à la pérennité économique du jeu. En analysant les comportements des joueurs, l’équipe de Pixels a détecté des déséquilibres : une minorité accapare l’essentiel des dépenses, ce qui menace l’équilibre à long terme. Pour y remédier, Bountyfall instaure des mécanismes où la contribution active est récompensée équitablement, empêchant les comportements passifs de profiteurs sans engagement. Le recours au PIXEL, token utilitaire interne, permet d’encadrer les changements d’Union (une première gratuité, puis un coût en PIXEL) afin de limiter les effets de bascule constants.

Le CEO de Pixels insiste sur la volonté de bâtir un écosystème qui privilégie le retour sur investissement des récompenses, faisant du Chapitre 3 une étape-clé vers un modèle plus durable et attractif pour les joueurs sur le long terme. L’articulation entre compétitivité, coopération et économie stable invite à repenser la façon dont les jeux Web3 peuvent créer des interactions sociales profondes et des expériences enrichissantes pour leur communauté.
Une expérience en perpétuelle évolution
Pixels Chapitre 3 : Bountyfall ne se repose pas sur ses lauriers et ouvre la porte à une évolution rapide via des mises à jour plus fréquentes et le retour actif des joueurs. L’accent est mis sur l’itération et l’expérimentation pour ajuster les mécaniques en fonction des retours et des données. Malgré la chute massive de joueurs, Pixels s’affirme toujours comme un leader incontournable du paysage play-to-earn, portant haut les couleurs d’un Web3 ludique, compétitif, et dorénavant solidaire.
Dans tous les cas ils n’ont pas vraiment le choix, si cela ne marche pas il pourrait devenir un simple souvenir dans l’écosystème cryptogaming.


