Cryptozilla » Projets » LibertAI : la confidentialité des agents IA sur Solana, Base et Aleph

LibertAI : la confidentialité des agents IA sur Solana, Base et Aleph

Share

LibertAI ne s’encombre pas de discours creux : ici, la confidentialité est reine, l’architecture décentralisée s’impose et l’agent IA se veut l’allié ultime du Web3 qui résiste aux vieux démons du cloud. Pour qui suit le bal des solutions AI sur blockchain, LibertAI fait figure d’outsider… mais c’est toujours ceux qui se faufilent entre les protocoles qui créent la surprise. Attachez votre ceinture — vie privée, architecture et tokenomics sont au menu, avec une dose solide de cas d’usage.

LibertAI

Le projet bâtit sa forteresse numérique avec des enclaves TEEs (Trusted Execution Environments), véritables bunkers virtuels où les données naviguent sans jamais s’exposer au regard indiscret d’un opérateur, d’un hacker ou même d’un administrateur. Aussitôt la requête IA lancée, elle s’exécute dans ce coffre puis retourne son verdict sans rien divulguer. Du pipeau pur ? Pas du tout : ce modèle s’inscrit dans la tendance du confidential computing, là où la sécurité des données devient la clef d’adoption tant pour les particuliers que les entreprises.​

LibertAI ne fait pas cavalier seul : sa stack joue sur plusieurs chaînes, avec Solana et Base en têtes d’affiche et Aleph.im comme couche principale. Les agents confidentiels y interagissent avec des bases de connaissance chiffrées, des smart contracts et même des wallets connectés grâce à WalletConnect. La composition multi-wallet et cross-chain s’accompagne de la possibilité pour chaque utilisateur de piloter ses propres agents sans devoir faire confiance à une entité centralisée. Les APIs, la documentation et l’intégration sur Aleph.im permettent de déployer, invoquer et monitorer des agents IA à la demande.​

Côté gaming, LibertAI montre les muscles : Ubisoft s’est associé au protocole pour incorporer des agents autonomes dans son jeu Captain Laserhawk. Chaque NFT Niji Warrior soutient un agent numérique capable de voter, d’arbitrer ou d’évoluer selon les choix du joueur. On touche ici à la gouvernance in-game : les décisions, comportements et évolutions sont enregistrés et audités directement sur la blockchain ; le créateur de jeu n’a plus de passe-droit pour intervenir sur le destin de votre avatar.​

Côté tokenomics, le jeton $LTAI structure tout l’écosystème. Il accorde accès aux API sécurisées et rémunère à la fois la validation, le feedback communautaire et les poolings de ressources pour l’entraînement des LLM. Supply limitée, inflation basse : la rareté du jeton garantit que le long terme n’est pas sacrifié au profit de la spéculation court-termiste. Chez LibertAI, la transparence s’applique autant à la distribution du jeton qu’au suivi de sa valorisation (FDV, supply, etc.) — les traders y trouvent leur compte en termes de liquidité, de confiance et de vision durable.​

La plateforme ne se limite pas au gaming ou au trading : l’infrastructure s’étend à la finance personnelle, à la médecine, à la gestion documentaire ou aux assistants personnels. La promesse ? Des agents IA capables d’exécuter des tâches complexes, de collaborer ou de se synchroniser dans des environnements autonomes… le tout sans jamais exposer la moindre donnée sensible hors du TEE. La vie privée n’est plus une option, c’est la condition de la prochaine vague IA sur blockchain.

Au final, LibertAI s’impose comme un écosystème qui convertit la peur du cloud en opportunité, la fragmentation du Web3 en force collective, et la confidentialité en standard pour les agents autonomes de demain. Reste à savoir jusqu’où le modèle pourra s’étendre, mais dans un monde qui réclame du trustless jusqu’à la dernière ligne de code, il y a fort à parier que LibertAI restera dans la danse bien après que le hype soit retombé.

Autres projets crypto relatifs à la vie privée : MoneroZcashApplication Session