Le géant de l’électricité kenyan, KenGen, a annoncé qu’il allait bientôt utiliser son surplus d’énergie pour aider à miner du Bictoin. Les premiers bénéficiaires de cette énergie supplémentaire devraient être des opérateurs européens et/ou américains.
Concrètement ces opérateurs iraient donc poser des fermes de minage autour de la centrale géothermique principale du pays. Cette dernière se situe à une centaine de kilomètres de la capitale, Nairobi. Le surplus inutilisé émanant de la centrale (qui utilise principalement des sources renouvelables dans sa production) leur serait alors revendu afin de miner la cryptomonnaie.
Tout le monde serait ainsi gagnant.
- KenGen qui aurait une rentrée d’argent supplémentaire pour de l’énergie qui était de toute manière « perdue »
- les mineurs qui disposeront d’une ressource supplémentaire à prix attractif pour générer la mère des crypto
- Bitcoin qui ferait ainsi encore progresser sa part d’énergie verte en diminuant ses émissions carbone
Au total KenGen a installé à ce jour une capacité géothermique de 863 MW, il est le premier producteur d’énergie électrique en Afrique de l’Est. Après Le Salvador et son volcan, le Kenya et sa centrale géothermique, les mentalités évoluent. Si de plus en plus de sources d’énergie perdues sont utilisées à cet effet, cela pourrait être une bonne chose pour Bitcoin.
Jusqu’ici le Kenya s’est montré généralement frileux sur le sujet des crypto. Il ne dispose pas d’un environnement légal établit, donc les choses peuvent changer assez vite. Le gouvernement pourrait décider que l’initiave de KenGen doit être abandonnée.
