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Public Pressure : quand la musique rencontre la blockchain

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Dans le monde en constante évolution des cryptomonnaies et de la blockchain, il est parfois difficile de rester à jour. C’est pourquoi je suis là, pour vous aider à naviguer dans ces eaux souvent troubles. Aujourd’hui, nous allons explorer le projet Public Pressure, une communauté en ligne qui a lancé une nouvelle plateforme Web3. Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers avec le terme Web3, imaginez-le comme une version améliorée de l’Internet que nous connaissons, où la technologie blockchain est utilisée pour créer un réseau décentralisé.

Lancée en 2015, Public Pressure a pour mission de transformer l’industrie de la musique en renforçant la relation entre les artistes et leurs fans, tout en créant de nouvelles sources de revenus. Leur idée est de permettre une stratégie de création plus directe et équitable, sans les coûts de production et de distribution actuels. C’est un peu comme si vous aviez un accès direct à votre groupe préféré, sans avoir à passer par un label de musique ou une entreprise de distribution. Plutôt cool, non ?

Public Pressure Logo

D’ailleurs si le sujet vous intéresse, j’ai déjà présenté Geojam dans le même esprit. Une plateforme qui fait sensiblement la même chose, mais sur la blockchain Constellation Network.

Public Pressure et les NFTs

Public Pressure a choisi de baser sa plateforme sur la blockchain écoresponsable Polkadot, ce qui en fait une plateforme NFT neutre en carbone. Voici une petite explication pour ceux d’entre vous qui se demandent ce qu’est une NFT : c’est comme un certificat d’authenticité numérique pour n’importe quel type de contenu, y compris la musique. Donc, en termes simples, les NFT permettent aux artistes de vendre directement leur musique aux fans, sans intermédiaire. Et souvent, de continuer à gagner des royalties lors des reventes/échanges futures entre fans.

Les NFT ont le potentiel de révolutionner la manière dont les artistes gagnent de l’argent avec leur musique. Pour illustrer ce point, prenons un exemple avec Public Pressure qui a collaboré avec les DJ Merk & Kremont (artistes Universal) pour leur premier projet NFT. Ils ont généré 2 millions de dollars de revenus en vendant une collection NFT limitée à 3 333 pièces. C’est un grand pas en avant pour les artistes qui cherchent à maintenir le contrôle sur leur musique et leurs revenus.

Public Pressure NFTs

Fonctionnement

Maintenant, vous vous demandez peut-être comment cela fonctionne en pratique. Eh bien, voici un petit tutoriel pour vous aider à comprendre :

  1. Les artistes (vous?) téléchargent leur musique sur la plateforme de Public Pressure.
  2. Ils choisissent le nombre de NFT qu’ils veulent créer pour chaque morceau de musique.
  3. Les fans achètent les NFT directement sur la plateforme.
  4. Les artistes reçoivent le paiement directement, sans intermédiaire.

Une autre caractéristique intéressante de Public Pressure est leur accent sur l’écologie. Ils travaillent sur la création d’un métavers écologique, une sorte de monde virtuel où les gens peuvent interagir les uns avec les autres et avec le contenu de manière plus immersive. Cela pourrait par exemple aider les labels existants dans l’industrie classique à développer une présence dans les univers virtuels.

Et pour valider qu’un artiste est bien le « vrai », ils utilisent la technologie de Kilt Protocol. Un projet de vérification d’identité numérique, lui aussi sur Polkadot, et dont je reparlerai. Ils sont aussi liés au projet Moonsama (voir mon article il y a quelques jours), un projet gaming dans lequel les NFT musicaux Public Pressure débloquent des fonctionnalités.

Moonsama Network
Moonsama Network

Un dernier point à noter est que Public Pressure ne se contente pas de créer un projet, ils sont en train de construire un véritable écosystème. Leur objectif est d’attirer plus de jeux qui vont utiliser leurs ressources. C’est un peu comme construire une ville, plutôt qu’une simple maison.

En résumé

En conclusion, Public Pressure semble être un acteur intéressant dans le monde de la blockchain et des NFT. Leur approche innovante de l’industrie de la musique pourrait bien être un modèle pour d’autres industries à l’avenir.

Comme je l’ai dit plus haut ils ne sont pas les seuls sur le créneau. Plusieurs dizaines de projets se battent en ce moment pour obtenir la plus grande part du gâteau. L’avantage que je vois du côté de PP c’est qu’ils ont déjà 8 ans d’expériences et de nombreux partenaires. Par contre il leur manque des ambassadeurs et artistes reconnus, ce que Geojam possède avec Mariah Carey ou Tyga.

Par contre l’équipe derrière le projet semble toucher aux différents aspects demandés par un tel projet. Fondateurs du hedge fund Twelve Ventures, Francesca Versace (nièce du célèbre styliste), patron de label de musique électronique (Supernova Records) …

Pour plus d’informations, je vous invite à visiter leur site web ici.

Jusqu’à la prochaine fois, restez curieux et continuez à explorer le monde fascinant de la crypto et de la blockchain !